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 Areva ou un dealmaker nommé Sarkozy

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MessageSujet: Areva ou un dealmaker nommé Sarkozy   Areva ou un dealmaker nommé Sarkozy EmptyDim 16 Déc - 10:20

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A l'origine, le Président devait favoriser la fusion Areva-Alstom sous l'égide de Bouygues. C'est autre chose qui se prépare.

Dans la galerie de portraits des présidents de la Ve République, Nicolas Sarkozy est atypique. S'il adore, lui aussi, les voyages, ce qu'il aime par-dessus tout, en bon avocat qu'il est, c'est le marchandage. Celui qui permet de vendre des Mirage, de libérer des otages ou de négocier de subtils montages. Il a ce talent, propre aux négociateurs, de se mettre à la place de l'autre, pour comprendre ce qu'il veut et aboutir à un accord. Seul compte le résultat final, et son affichage. Ces qualités se sont manifestées sur plusieurs dossiers industriels, le dernier en date étant la fusion Suez/Gaz de France, pour laquelle le chef de l'Etat a montré tout son pragmatisme.

Le refus de Merkel
Entre la négociation de deux contrats internationaux et les libérations d'otages, Nicolas Sarkozy va pouvoir s'attaquer à un dossier de choix : la restructuration de l'industrie nucléaire. Faut-il fusionner Alstom et Areva, et faire de Martin Bouygues l'actionnaire de référence du nouvel ensemble ? Ou faut-il préserver l'autonomie d'Areva ? Le débat agite, depuis des mois, non seulement les entreprises concernées, mais aussi les milieux politiques. Tant en France qu'en Allemagne, compte tenu des 34 % de Siemens dans Areva NP. Angela Merkel refuse que le groupe allemand soit marginalisé, voire sorti d'Areva. Nicolas Sarkozy lui a fait justement remarquer que l'Allemagne ayant abandonné le nucléaire, elle était malvenue de vouloir continuer à percevoir les dividendes de cette industrie.
Nicolas Sarkozy n'a jamais caché son amitié pour Martin Bouygues et Patrick Kron, le patron d'Alstom. De là à penser qu'il va favoriser la fusion avec Areva, il n'y a qu'un pas… qu'il ne faut pas franchir. Les banques conseil de l'Etat vont remettre leurs conclusions sur l'avenir du constructeur nucléaire, le 19 décembre. Selon nos informations, un certain consensus se dessine pour estimer qu'une telle fusion poserait finalement plus de problèmes qu'elle n'en résoudrait. Les synergies ne sont pas évidentes, et la sortie de Siemens est quasi-impossible.

Total et EDF rentrent dans le jeu
Une solution commence à s'esquisser à Bercy et dans l'entourage du président de la République. Elle privilégierait, parallèlement à l'introduction en Bourse d'une partie du capital d'Areva, des accords de coopération avec d'autres acteurs français. Ainsi, Total deviendrait le partenaire sur l'amont, pour tout ce qui concerne les mines et le cycle de l'uranium. EDF, qui bénéficie d'une expérience sans égal dans l'ingénierie et la maintenance des centrales, serait le partenaire idéal pour la conquête des marchés internationaux. On a bien vu, notamment en Chine, que les clients recherchent des coopérations à long terme pour l'entretien et la sécurité.
Enfin, Alstom se verrait garantir une place privilégiée dans la construction des futures centrales EPR. A cet égard, on estime à Bercy qu'Areva devrait être plus attentif aux intérêts industriels français et un peu moins sensible aux sirènes de groupes internationaux, notamment japonais. Bien qu'ils déclarent aujourd'hui refuser un tel schéma, ces grands partenaires pourraient prendre une participation de l'ordre de 5 à 10% dans le capital d'Areva, où ils retrouveraient le CEA qui resterait un actionnaire significatif. Une manière de mettre l'entreprise à l'abri de futures convoitises. Quant à Siemens, il conserverait sa place. A condition d'accepter un partenariat avec Alstom. Du coup, Paris pourrait demander une contrepartie à Angela Merkel pour son geste de bonne volonté à l'égard de l'Allemagne. Un nouveau challenge en perspective pour le super deal maker Nicolas Sarkozy.
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