Bouchart, pas encore vraiment élue et déjà le ciel s’y met.
Sarkozy, son maître à penser en Grande Bretagne
Mercredi 26 mars le président bling bling paradera dans l’Eldorado des réfugiés.
Il est question qu’il quitte le paradis jeudi 27 mars.
Avant ou après, passera-t-il par Calais féliciter Bouchart pour avoir réussi son mélange de front national et de socialistes ? Sarkozy n’a plus de raison de craindre les calaisiens. Tous sont pour l’UMP-traîtres PS-MODEM-FN.
D’après la Voix du Nord et le Nord Littoral, il n’y a plus d’opposants. Il peut venir enfin sans se cacher
Un voyage où il sera question d’immigration entre autre, d’immigration bien sûr illégale parce que les gouvernements anglais et français décident qu’elle l’est pour plaire à un électorat d’extrême droite dont ils ont besoin pour détruire les droits de leurs salariés.
Ainsi, il y aurait renforcement des contrôles des camions.
Et surtout :
Pas de centres d’accueil
Contrairement à ce qu’elle a promis, Bouchart et son coéquipier Philippe Blet vont certainement oublier leur humanité de circonstances, après avoir prétendu vouloir fabriquer des petits centres délocalisés. Sarkozy comme son homogue anglais, n’oublient pas, eux, de mettre en danger la vie d’autrui, en laissant des tas de gens mourir de froid à nos frontières.
Pas de centres d’accueil du style Sangatte, ont proclamé les deux états. Même sans le style Sangatte, devons-nous comprendre aux vues de la complicité passée entre l’extrême droite locale, le sous-préfet et les patrons pour stopper toute construction.
Si le niveau politique des calaisiens ne permet pas de déboucher pour l’instant sur la reconnaissance des droits internationaux des demandeurs d’asile, une forte proportion d’entre eux ne supporte pas la manière policière de traiter les gens, ni leur survie dans la rue, par tous les temps.
Cela, Bouchart l’a compris et a tenté récemment de gommer son inhumanité d’avant.
Des copains se sont fait interpeller juste avant le repas de deux heures, ce dimanche. Emmenés à Coquelles, une heure après, ils étaient libérés mais forcés de retourner à pied, sous la neige, le froid, à plus d’une heure et demie du centre ville.
Que va décider Philippe Blet, si humain ?