Nous sommes presque tous des libéraux

Nous sommes presque tous des libéraux

Le Parti socialiste se cherche un leader, un présidentiable, une doctrine et un projet. C'est tant pour un seul parti que la présidente de Poitou-Charentes comme le maire de Paris cherchent à atteindre plusieurs buts à la fois.

Bertrand Delanoë vient d'engager un plan de communication dont le pivot est la réhabilitation du libéralisme. Flairant le danger, Ségolène Royal, pourtant pas adepte de l'ultra-gauche, le tacle brutalement : « Être libéral et socialiste, c'est totalement incompatible ». Pour le premier, il s'agit en réalité de rassembler en ratissant au centre pour la seconde, de dire le contraire du premier et de rassembler en ne se coupant pas de la gauche de la gauche.

Les deux candidats, qui connaissent pourtant parfaitement ces deux notions, se gardent de confronter l'usage qu'ils en font à leur véritable contenu et à leur histoire.

Le libéralisme politique dote l'individu de droits fondamentaux, promeut les libres expression et circulation des idées mais il ne renonce pas pour autant à l'exigence d'égalité et fixe à l'État la mission de protéger les faibles. Le libéralisme économique s'appuie sur la notion de responsabilité individuelle, encourage la libre entreprise dans le cadre d'une économie de marché mais il n'a jamais dénié à l'État le pouvoir de la réguler et de suppléer à l'initiative privée lorsque celle-ci ne comble pas certains besoins de la société.

Hormis la gauche radicale et la droite extrême, qui songerait avec sérieux à réfuter ces notions ? On a souvent entendu la gauche de gouvernement annoncer la rupture avec le capitalisme, mais on ne l'a jamais vue amorcer le geste. La droite républicaine n'a jamais affirmé son refus du social.

Bertrand Delanoë vient donc de dire ce que tout le monde savait : les socialistes sont libéraux. Ségolène Royal entérine au contraire une diabolisation artificielle du mot libéralisme. L'ancienne candidate ne serait donc pas libérale ? Personne ne le croit, pas même elle.

Le libéralisme est une vieille et claire notion qu'on essaie d'embrumer pour des raisons idéologiques. L'idée de socialisme exige en revanche d'être redéfinie. S'il n'est plus propriété collective des moyens de production, qu'est-il ? Que signifie-t-il ? Que veut-il ? Cette interrogation aiderait les socialistes à fonder leur doctrine et à définir leur programme.

La tâche est rude et tous les grands partis de gauche européens y sont confrontés. Leur panne actuelle révèle le malaise.

Dans un monde où le capitalisme a vaincu - y compris en Chine -, faisant progresser le niveau de vie dans les pays émergents, mais creusant en même temps les écarts entre riches et pauvres partout, ces grandes formations social-démocrates doivent démontrer qu'elles sont capables d'entretenir la dynamique de l'économie libérale (comme la droite) tout en corrigeant ses excès (mieux que la droite).

La gauche n'est plus le contraire de la droite : elle doit être la droite (pour l'efficacité) et la gauche (pour la justice) réunies. Vaste programme

Dans le capitalisme, c 'est le liberalisme qui prime, avec la liberté de produire a moindre cout et de vendre au plus haut coût .

Donc LIberte pour les plus forts d ' exploiter les travailleurs en utilisant les partis politiques, les medias , l 'armée, la police et les fonctionnaires ...

Tous a la botte ...

C 'est ce qui se passe en chine et partout dans le monde.

Seule une reglementation internationale peut moderer les exces du liberalisme en retablissant une certaine justice...

Car c 'est un peu facile de se dire liberal lorsque des banques "foirent" ou des entreprises deposent le bilan pour mauvaise gestion ...comme le Credit Lyonnais en france ou ERON aux USA... ou peut être un jour EADS ...
Facile ensuite de faire renflouer les trous financiers par les contribuables .

Quand il y a du fric on est liberal et quand on en perd on deviendrait par le plus grand des hasards social ?

Ex dans le 59/62 combien a couté a la collectivité le plan de licenciement des ouvriers METAL EUROP à NOYELLE GODAULT ?

OU en est le recours du conseil regional contre la societe suisse ?

Pierre j'ai mon intégrité
j'ai le sens du devoir
de la justice et de l'équité
je suis respectueux de ma hiérarchie en qualité de fonctionnaire d'Etat
je pense faire mon travail avec honnêteté et équité
je ne me considère à la botte de personne

Certes un fonctionnaire est libre ! Mais libre dans quel cadre ?

Dans un etat democratique , il n 'y a pas de problemes ou tres peu .

Le patron d 'un fonctionnaire etant l 'etat , le fonctionnaire se doit de suivre les directives et les orientations decidées par ce patron ...L 'opinion publique ,les partis politiques , les syndicats sont là pour faire contre poids, redresser eventuellement la barre et denoncer les derives.

Mais en Chine et ailleurs , les fonctionnaires et l 'armée ecrasent la population de tout leur poids .

Je rappelle que ce sont les fonctionnaires POLICIERS FRANCAIS qui raflaient les juifs... et les fonctionnaires de la SNCF qui conduisaient les trains vers les camps de concentrations ALLEMANDS ET POLONAIS.
C 'etait les fonctionnaires Francais qui OCCUPAIENT l 'indochine , ainsi que toutes les colonies françaises en Afrique .

La reforme actuelle dans l 'enseignement et dans les services fiscaux en est une preuve :
L ' ETAT -PATRON decide, et les fonctionnaires obeissent bon gré , mal gré ...sinon c 'est le placard.
Pendant l 'occupation allemande ce sont les allemands qui ont renové, avec l 'assentiment des fonctionnaires Français les services du cadastre (impot foncier ) .Etaient visés particulierement l 'etat des lieux et le recensement des proprietes baties ( imprimé n° 2058 datant des années 1942-1943 ).

Tu remontes un peu loin Pierre et de + la société a quand même évolué, pas toujours en bien je te le concède.
Tu as une dent contre certains fonctionnaires qui obeissent aux ordres ?
Dans le privé ne crois tu pas que c'est pareil si ce n'est pire?
Il a du monde à la porte qui attends, donc le patron dit tu fais ou la porte !!!

Bien sur que non je n 'ai pas de dent contre les fonctionnaires , mon pére en était un , ma femme aussi et dans ma famille il y en a d ' autres aussi qui ont mal tourné ...
allez je plaisante...

IL en faut sinon ce serait l 'anarchie , mais parfois il y en a trop.

De plus les fonctionnaires subissent les "politiques" et les politiciens qui changent selon les elections ...ils subissent , doivent s 'adapter et se plier si ils veulent que leur carriere évolue normalement ...
La principale motivation c 'est de ne pas faire de vagues et de s 'adapter a tout et a tous, en toute circonstances

Dans le privé c 'est different , le salarié se doit d 'être rentable et de faire gagner de l 'argent a la societe qui l 'emploie .
Les rapports , salaries -patrons sont totalement différents.
Le critére principal étant l 'argent gagné ou perdu , et ça change tout .
Ce sont donc les meilleurs qui évoluent le mieux.

Citation :

Ce sont donc les meilleurs qui évoluent le mieux.

Les meilleurs non, comme dans la fonction publique, les copains, cousins, maitresses ????

Tu n'est quand même pas naïf à ce point la ????

JLH , Tu as l 'air de bien connaitre le milieu de la fonction publique... tu as oublié la promotion canapé !

Dans le privé ca se fait aussi ...mais certainement sur une plus petite echelle
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sur un escabeau

Mais ce qui compte dans le privé , c'est le fric et le chiffre d 'affaire !
Le reste n 'est plus que secondaire ! ! ! et viens avec l 'argent ...

Mon cher Pierre je connais bien le milieu de la fonction publique, je connais aussi trés bien le privé.
tu dis à plus petite échelle pour le privé , je ne suis pas d'accord avec toi, imagine toi en femme, qui à une trentaine de kilos en trop, dans la FP elle peut travailler facilement, elle a son concours, dans le privé, ne crois tu pas que les critères de recrutement sont différents, selon le physique, l'origine, jen passe...(même si on nous bassine avec les lois sur la discrination, les compétences par rapport à une belle blonde (ou brune) à forte poitrine ou pas, elles sont ou ? même dans les entreprises dirigées par des femmes, le fric vient après, et justement ça peut l'attirer!
Et tu peux en croire mon expérience

PS (pas parti socialiste) pour la promotion canapé, je ne l'ai pas oubliè et c'est même une des raisons de départ

Les fonctionnaires sont-ils muselés?
Par Chloé Leprince | 05/06/2008 | 23H14

Les gendarmes qui bravaient le devoir de réserve ont finalement cédé. Jeudi, alors que l'ultimatum de leur hiérarchie arrivait à échéance, ils ont sabordé leur association baptisée Forum gendarmes citoyens, comme l'exigeaient leurs supérieurs.

C'est cette structure, très présente sur le Net, créée par huit gendarmes en avril, qui était au cœur d'une controverse sans précédent, dans les rangs de l'armée, depuis le début de la semaine.

Mardi, le président du tribunal de grande instance de Paris avait pris une décision très remarquée en acceptant de se déclarer compétent pour étudier une plainte pour "voie de fait" déposée par les huit gendarmes du Forum. L'audience avait lieu ce jeudi.
La juridiction a tranché en creux: soumis à un ultimatum explicite, les gendarmes n'ont pas attendu le jugement pour rentrer dans le rang et ont annoncé la dissolution, sous quelques heures, de l'association.
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Je ne veux voir qu 'une seule TETE , le petit doigt sur la couture du pantalon ! ! ! PAS DE SYNDICAT , pas de defenses de leurs droits , j 'en connais de gendarmes qui eurent une vie d 'exploités....Et même leur famille qui vivait avec eux en caserne. ! ! ! !
Mais la droite et la gauche n 'en ont cure !
(Paca)

tu appelles les militaires des fonctionnaires, moi je les appelle des inutiles, regarde un peu le budget récupérable, pour le logement ou autres (éducation, emploi etc...)tout ça pour une défense de pacotille mêm les indiens ont des armées plus efficaces