Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

 

 «Que vas-tu faire, François ?»

Aller en bas 
AuteurMessage
JLH

JLH


Nombre de messages : 579
Localisation : BETHUNE
Date d'inscription : 02/06/2006

«Que vas-tu faire, François ?» Empty
MessageSujet: «Que vas-tu faire, François ?»   «Que vas-tu faire, François ?» EmptySam 14 Juin - 10:12

«Que vas-tu faire, François ?» File_332071_86072

Le futur ex-premier secrétaire alimente le flou sur sa stratégie.

Où est François Hollande ? Du côté de Bertrand Delanoë, de Ségolène Royal, voire des deux à la fois ? Avec Julien Dray, Jean-Marc Ayrault ou Michel Sapin ? Derrière les grands barons, comme Gérard Collomb ou Jean-Noël Guérini, qui plus que tout tiennent à ne pas choisir ? Seule certitude : le premier secrétaire sera samedi matin à la convention nationale du PS à Paris Pour le reste… ?

Formule. «Je ne suis pas avec les uns ou les autres. Je suis sur ma ligne politique», répond l’intéressé. Jean-Christophe Cambadélis, proche de DSK, décrypte : «Hollande laisse tout ouvert le plus longtemps possible, pour pouvoir revenir le plus rapidement possible.»

Alors que leur futur ex-patron patiente, nombre de ses camarades, eux, s’impatientent. Son fidèle directeur de cabinet, Stéphane Le Foll, en convient : «Beaucoup de gens lui demandent : "Qu’est-ce que tu vas faire?"» Alors, en guise de réponse, et en attendant sa contribution, François Hollande a posé… dix questions «pour un congrès réussi», fin mai dans le Monde. Lesquelles, entre autres, portent sur une «répartition plus juste» des richesses, le «vieillissement de la population» ou la «mutation énergétique». Un peu court, soupire ce proche de Fabius : «Au bout de dix ans, poser dix questions… S’il veut changer de catégorie, il faudrait qu’il soit en mesure de dire : "Voilà mes réponses !"» Une formule, néanmoins, fournit quelques indices, qui rappelait, au chapitre du parti, la nécessité de «respecter les ambitions légitimes de celles et ceux qui peuvent prétendre et ne pas renoncer à la sienne…»

Le premier secrétaire du PS est en tout cas convaincu que ce qu’il pressentait est en train de se produire : ni Bertrand Delanoë ni Ségolène Royal ne devraient être en mesure, seuls, d’emporter la mise. D’où la nouvelle dimension prise, ces jours-ci, par son hypothèse : celle, encore, de la synthèse. Avec sa personne au centre. Même s’il se trouve, sur ce créneau de la troisième force, en concurrence avec les «reconstructeurs». «François joue une majorité réformatrice assez large avec les grandes fédérations, Ségolène et Bertrand, analyse un proche de Royal. Et les conditions de cet accord avec lui, c’est ni Ségolène ni Bertrand au premier secrétariat.» «Pas de présidentiable comme premier secrétaire», confirme son ami André Vallini. Ce qui fait bondir les proches du maire de Paris : «Il faut sortir du mirage à géométrie variable, prévient Daniel Vaillant. Il ne faut pas que François fasse en sorte que les choix ne se fassent pas. J’espère qu’il ne voudra pas être en même temps sortant et s’arroger le rôle de fabricant de l’avenir par des coups de billards à six bandes.»

Là réside, au fond, la principale difficulté de François Hollande : continuer à peser sur le jeu après avoir quitté le terrain. Un dirigeant : «François a compris qu’en politique l’inertie est une force. Mais si des fédés le soutiennent, c’est parce qu’il est premier secrétaire. Le vrai problème pour lui, c’est de convertir ce légitimisme en hollandisme.» «Il a intérêt à avoir des gens qui croient en lui», confirme Stéphane Le Foll.

Vendredi, François Hollande conviait ses proches et une vingtaine de premiers secrétaires fédéraux à dîner à Solférino, avec match France-Pays-Bas au programme. Le déjeuner du mardi, qui réunit traditionnellement autour de lui les patrons des groupes parlementaires Jean-Marc Ayrault (Assemblée) et Jean-Pierre Bel (Sénat), s’est étoffé : au dernier assistaient, outre les députés Bruno Le Roux, Julien Dray, André Vallini et Pierre-Alain Muet (Rhône), l’ancien Premier ministre Pierre Mauroy, les présidents de région Jean-Yves Le Drian (Bretagne) et Alain Rousset (Aquitaine), les élus du Nord Bernard Roman, Bernard Derosier et Gilles Pargneaux.

«Un périmètre est en train de se créer, susceptible de cimenter une majorité et d’amener ceux qui se sont déclarés à se rassembler», commente Jean-Pierre Bel. Avec, là encore, une inconnue : qui au volant ? «Le nom, c’est la difficulté et le point faible, admet Jean-Pierre Bel. Aucun ne s’impose aujourd’hui.» Hollande confirme : «Le choix de la personne découle de la majorité qui sera formée. Aucun nom ne me fait peur parmi ceux qui pensent la même chose.» Et de prévenir : «Je ne ferai pas une motion en tant que premier signataire. Je ne passerai pas de chef de parti à chef de courant.»

A l’arrivée, où est donc Hollande ? «Dans le jeu sans être dans la course, estime un de ses partisans. Et dans sa tête, déjà dans l’après.» Avec un appétit décuplé pour l’international. Après s’être rendu au Québec, il envisage une escapade à la convention démocrate, en août, à Denver. De l’importance de la localisation…
Revenir en haut Aller en bas
 
«Que vas-tu faire, François ?»
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: A la Une-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser