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 Les sondages n'imposeront pas le premier secrétaire

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JLH

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Les sondages n'imposeront pas le premier secrétaire Empty
MessageSujet: Les sondages n'imposeront pas le premier secrétaire   Les sondages n'imposeront pas le premier secrétaire EmptyMer 18 Juin - 13:54

Au moment de choisir le futur premier secrétaire, les sondages sont-ils encore, comme dirait Carla Bruni-Sarkozy, la « came » des militants socialistes ? « Non. Depuis la dernière élection présidentielle, le PS est désintoxiqué, assure le fabiusien Claude Bartolone. Le côté on la (NDLR : Ségolène Royal) désigne parce qu'elle ne peut pas perdre a laissé beaucoup de traces.


» Guillaume Bachelay, un autre proche de Laurent Fabius, renchérit : « Un grand nombre de militants et d'élus veulent sortir du triangle des Bermudes sondage, image, naufrage. Il est frappant qu'alors que les militants désacralisent les sondages certains qui aspirent à devenir premier secrétaire les considèrent toujours comme leur boussole. » Pour Franck Pupunat, chef de file du petit courant Utopia, les socialistes restent bien trop « accros » aux cotes de popularité de leurs leaders : « J'en suis effondré d'autant plus que nous voulons, nous, sortir totalement de ce système inspiré de la présidentielle. » Maire de Bondy (Seine-Saint-Denis) et ancien soutien de Royal, Gilbert Roger soupire : « Chat échaudé... Les socialistes ne veulent plus être instrumentalisés par l'opinion publique. »

« Quoi qu'on en dise, ça comptera » ?????????????

François Hollande, lui, s'amuse : « Tout le monde dit que les sondages ne comptent pas, mais tout le monde les regarde ! » Une remarque qui trouve un large écho parmi les cadres socialistes. « La méfiance est un peu plus forte, mais le parti est globalement en phase avec l'opinion publique. En ce moment, les socialistes vont voir directement les sondages à la colonne des sympathisants PS », souligne Bruno Le Roux, responsable des élections.

« Le congrès n'est pas la présidentielle et choisir un chef de parti n'est pas désigner un candidat à l'élection suprême : c'est d'ailleurs ce que n'ont pas bien pris en compte Bertrand Delanoë et Ségolène Royal quand ils se sont lancés à la conquête du parti. Mais les enquêtes d'opinion servent aussi de repères », analyse Gilles Pargnaud, premier secrétaire fédéral du Nord. « Le peuple des socialistes a toujours été attentif aux sondages, il a besoin d'être rassuré et de se rassurer », souligne son homologue du Pas-de-Calais, Jean-Louis Cottigny. « Quoi qu'on en dise, ça comptera, même si c'est encore trop tôt », estime le député européen Vincent Peillon. Pour ce lieutenant de Royal, les sondages n'imposeront pas le futur premier secrétaire mais... « cela n'empêchera pas qu'une personnalité en avance dans les enquêtes d'opinion puisse être finalement battue ».

Tout le monde manie donc la dynamite des sondages avec précaution. « Les sondages ont toujours un sens, note Martine Aubry. Mais, ce qui est important, c'est que chacun puisse se retrouver derrière celle ou celui qui représente le mieux ses choix et ses idées. » « Nous, on ne fait pas, et on ne fera pas, de la popularité de Bertrand un élément du congrès », assure Harlem Désir, un des bras droits du maire de Paris qui caracole en tête actuellement.

Pierre Moscovici, actuellement distancé, trouve dans la situation un motif de réconfort : « A la différence de 2006 où Ségolène capitalisait 60 %, cette fois personne ne s'impose irrésistiblement. Cela traduit une difficulté de choisir et une crainte de la guerre des chefs. Actuellement au PS, le courant Calmez-vous, parlez-vous est nettement majoritaire. » Les militants socialistes ont déjà compris qu'ils ne pourront compter (seulement) sur les enquêtes d'opinion pour résoudre le problème de leadership de leur parti
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