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 la «faiblesse de la direction actuelle du PS

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JLH

JLH


Nombre de messages : 579
Localisation : BETHUNE
Date d'inscription : 02/06/2006

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MessageSujet: la «faiblesse de la direction actuelle du PS   la «faiblesse de la direction actuelle du PS EmptyVen 4 Juil - 19:32

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Fabius dénonce la «faiblesse de la direction actuelle du PS»
Congrès. L’ex-Premier ministre est signataire de la contribution des «reconstructeurs».

Avant le congrès du Parti socialiste de novembre, à Reims, Laurent Fabius explique sa stratégie. L’ancien Premier ministre, qui vient de signer la contribution des «reconstructeurs», qui regroupent les amis de Dominique Strauss-Kahn, de Martine Aubry et d’Arnaud Montebourg, conteste aussi la manière dont Nicolas Sarkozy aborde la présidence française de l’UE et critique vertement la réforme des institutions.

Quel sera votre rôle dans ce congrès ?
Je ne suis pas candidat premier secrétaire, cela me donne une grande liberté d’appréciation. J’aimerais que, face aux bouleversements internationaux, face aux graves reculs économiques, sociaux, culturels de ce début de quinquennat, le PS soit une force utile aux Français, une grande force d’opposition et d’alternative. J’espère un congrès de changement, qui engage réellement la reconstruction de la gauche.

Comment expliquez-vous les absences du PS, que beaucoup jugent «inaudible» ?
Le contrecoup de la défaite présidentielle constitue une part de l’explication. Mais il y a aussi la faiblesse de la direction actuelle et le médiocre climat interne. Si, comme je le souhaite, apparaissent lors du congrès une ligne nouvelle et une nouvelle équipe, nous redeviendrons «audibles».

Que répondez-vous aux socialistes qui qualifient les «reconstructeurs» d’alliance des «carpes et des lapins» ?
Les «reconstructeurs» sont l’élément le plus nouveau au PS depuis longtemps. Les socialistes ont perdu trois présidentielles de suite, les disputes intestines sont lassantes : le PS a un besoin vital de changement et ce n’est pas en reconduisant sous d’autres apparences le schéma à l’œuvre depuis dix ans que nous y parviendrons. Les «reconstructeurs» s’accordent sur ce constat, et sur la nécessité de dépasser les clivages anciens pour avancer.

Croyez-vous à une motion commune ?
Je serais déçu si ce n’était pas le cas.

Pourquoi vous être rapproché de Martine Aubry ?
Nous avons beaucoup d’analyses et de soutiens en commun. Nous considérons comme centrales les questions sociales, éducatives et de logement. Nous préférons dire «nous» plutôt que «je». Et nous voulons reconstruire à gauche.

Vous n’avez pas toujours été d’accord avec elle…
C’est exact, mais le monde évolue et Martine pense, comme moi, qu’il faut pouvoir unir au-delà des clivages traditionnels, sans se tromper d’échéance.

Vous laissez également la porte grande ouverte aux amis de Benoît Hamon, l’aile gauche du parti…

Nous voulons un rassemblement large.

Comment considérez-vous la position de Ségolène Royal, qui tente de préempter le rôle d’opposante numéro un à Nicolas Sarkozy ?
Je me réjouis de tout ce qui peut renforcer l’opposition, sans qu’il soit besoin de donner un numéro.

Êtes-vous d’accord avec elle quand elle préconise une «bonne querelle» au congrès, plutôt qu’«une mauvaise synthèse» ?
Pourquoi se quereller ? Je préfère le débat au pugilat.

L’Europe ne serait-elle plus une pomme de discorde pour les socialistes ?
Elle l’a été : nous avons eu une divergence importante d’analyse sur le traité constitutionnel en 2005. Les Français ont voté. Certains dirigeants, notamment au sein du PS, voudraient prolonger et même instrumentaliser cette différence : je ne suis pas d’accord. Nous sommes tous proeuropéens. Nous pensons tous que la régulation de la mondialisation doit être largement européenne. Lorsque nous nous tournons vers le futur, vers le contenu des politiques, il n’y a pas de discorde, du moins parmi les «reconstructeurs». Dans la contribution que je présente, nous insistons sur le contenu concret de l’Europe sociale, sur les coopérations renforcées en matière d’énergie, de recherche et d’innovation ; nous proposons aussi une politique de grands équipements financés par des emprunts européens, qui alimente une croissance durable et réduise la cherté destructrice de l’euro. Quand on se tourne vers l’avenir, il y a beaucoup de convergences.

Comment jugez-vous le contexte dans lequel s’engage la présidence française de l’Union européenne ?
C’est un contexte difficile. Nicolas Sarkozy a retenu ses priorités. Manquent sur sa liste la dimension sociale de l’Europe, alors que s’impose une réorientation dans ce domaine, et des propositions concernant la régulation économique et financière. L’essentiel, c’est qu’on avance sur des projets. En ayant conscience que l’Union à 27 est devenue hétérogène et qu’il faut donc - je développe cette idée depuis longtemps - que tous ceux qui veulent avancer plus et plus vite puissent le faire.

Et sur la façon qu’a eue le Président d’aborder cette échéance ?
Elle est typiquement… sarkozienne : tout par les médias, tout pour les médias. Dès le premier jour de présidence, une heure et quart de télévision, sans droit de réponse, pour expliquer que l’Europe doit «protéger». Mais alors, pourquoi le gouvernement français vient-il d’accepter que la durée maximum du travail soit portée en Europe de 48 à 65 heures par semaine ?

Quelle est aujourd’hui votre position sur la réforme des institutions?

L’exécutif est en train de programmer son propre échec. On ne peut pas en effet vouloir faire adopter un texte censé améliorer la démocratie, et agir jour après jour en sens inverse. La droite parle grands principes mais elle mitonne un scrutin régional qui tord le cou à la gauche, elle veut une seconde chambre installée à droite pour au moins l’éternité, et elle met en place un ORTS, Office de radiotélévision sarkozienne, avec un président nommé par l’Elysée sous prétexte qu’«on procède déjà ainsi pour la SNCF»! Sans parler du mépris envers le Parlement. Côté théorie, c’est «vive le pluralisme»,. côté pratique, c’est «en avant la monocratie». Nous refuserons. L’opposition n’est pas un paillasson.
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Date d'inscription : 11/11/2007

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MessageSujet: Re: la «faiblesse de la direction actuelle du PS   la «faiblesse de la direction actuelle du PS EmptySam 5 Juil - 0:54

Quand Fabius comprendra qu 'il a fait son temps ...comme LANG et ROCARD ...le PS pourra enfin faire un grand pas.
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