JLH
Nombre de messages : 579 Localisation : BETHUNE Date d'inscription : 02/06/2006
| Sujet: Les socialistes, les sondages et l’opposition Mer 20 Aoû - 16:19 | |
| Les socialistes, les sondages et l’opposition (et un conseil de Mitterrand) L’été pourri des socialistes. C’est sous ce titre de Marianne que les deux sondages du mois d’août (l’un de CSA pour Marianne, l’autre de l’IFOP pour Ouest France) ont été diffusés un peu partout sur le Net. Sans revenir dans le détail sur les résultats de ces sondages (un résumé ici sur Le Monde.fr), un seul point saute aux yeux : l’incapacité des socialistes à faire apparaître une stratégie d’opposition claire à Sarkozy. Les blogueurs socialistes sont les derniers surpris par ce sondages. Emmanuel Mousset, soutien de “DSK”, souligne que “nous [le PS] sommes surtout préoccupés par nous-mêmes(…). Il va falloir que nous cassions notre coquille idéologique, notre conformisme, pour se confronter à la réalité.”. Maxime Pisano , militant de la gauche du parti, est d’accord, au moins sur le constat : “S’il est certain que ce sondage utilise un procédé fourre-tout et une période propice à ce genre de considérations, il révèle néanmoins une évidence: le PS n’est pas sexy. Le PS n’est pas visible, n’est pas audible.” Le blogueur Marc Vasseur ne dit pas autre chose : “Il nous est renvoyé l’image d’un parti peu audible tant dans ses critiques que dans ses propositions, en somme ce que de nombreux blogs et militants reprochent à nos instances.” Alors comment faire pour être plus audible ? Certains dirigeants du PS ont choisi leur voie : opposition systématique pour Ségolène Royal (Betancourt, le tibet, etc.), opposition sur de grands thèmes (pouvoir d’achat, institutions) pour François Hollande, opposition mesurée -voire négociation- pour Manuel Valls ou Gaëtan Gorce. Mais la stratégie collective peine à être définie : à l’université d’été du PS à La Rochelle, aucun atelier ou débat spécifique n’est prévu sur la question. Autre temps, autre stratégie. En 1971, François Mitterrand proposait comme orientation au PS… la rupture | |
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