Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le ...
Voir le deal

 

 les blocs se mettent en place

Aller en bas 
AuteurMessage
JLH

JLH


Nombre de messages : 579
Localisation : BETHUNE
Date d'inscription : 02/06/2006

les blocs se mettent en place Empty
MessageSujet: les blocs se mettent en place   les blocs se mettent en place EmptySam 6 Sep - 10:43

les blocs se mettent en place
Congrès. Les amis de Royal veulent contrecarrer le rapprochement Hollande-Delanoë.

Ça se précise d’un côté. Ça se complique de l’autre. Ainsi va la vie en ce moment au PS. Vendredi, chez Bertrand Delanoë, on peaufinait un rapprochement avec François Hollande pour constituer une «majorité stable» au congrès de Reims en novembre. «L’accord avec Hollande n’est pas encore bouclé, on travaille à l’élargir», expliquait Harlem Désir, bras droit du maire de Paris. «Les discussions semblent bien engagées. Elles ne sont pas conclues», a surtout confirmé Stéphane Le Foll, directeur de cabinet de François Hollande. A entendre les proches de Bertrand Delanoë, sa prééminence est «acceptée» par le camp Hollande. Celui-ci se borne à «enregistrer» la revendication de son leadership, a précisé Stéphane Le Foll. En tout cas, les négociations, manifestement, avancent à grand pas.

Union sacrée. Mais, comme les choses ne sont jamais simples, quasiment dans le même temps, une poignée de proches de l’actuel premier secrétaire, dont Julien Dray, ont appelé, avec des fidèles de Ségolène Royal, dont François Rebsamen, le numéro 2 du PS, et Vincent Peillon, à une union sacrée pour le congrès de Reims. Leur appel prône la constitution «d’une majorité large, unie, soudée par le ciment des convictions et du respect». «Bien sûr», Ségolène Royal était avertie de cette initiative, confie Vincent Peillon. «Elle ne s’y est pas opposée», nuance un autre proche.

«Ce qui m’importe, c’est de bâtir l’unité du parti, avec Delanoë, Hollande et Royal. Ou Hollande, Royal et Delanoë, plaide Julien Dray. Il y a trois blocs, Aubry-Fabius, Delanoë et quelques hollandais, et Royal. Personne ne peut en évaluer la force. Soit on reste dans une logique d’affrontement, chacun allant se compter en croyant arriver le premier, et le parti sera ingouvernable. Soit on crée un mouvement unitaire, et on remet les compteurs à zéro», poursuit le porte-parole du PS. Pour mener à bien cette union sacrée, Julien Dray pose une - petite - condition : «On ne peut commencer la discussion en disant : "C’est moi le premier secrétaire." Sinon rien ne bouge.» Condition que ne se fixe pourtant pas Ségolène Royal, puisque Vincent Peillon indique que cette initiative unitaire ne signifie en aucun cas que l’ex-candidate à la présidentielle se retire de la course. A La Rochelle, l’entourage de la présidente de la région Poitou-Charentes assurait, c’est vrai, de sa détermination à aller devant le vote des militants sur sa motion, et de sa confiance à arriver en tête pour incarner «le pivot» de la future majorité. La réalité veut que certains dans son entourage le lui déconseillent de plus en plus ouvertement.

Cette nouvelle version du «Aimez-vous les uns les autres, ou disparaissez», prôné par Ségolène Royal lors de l’université d’été a été aussitôt rejetée par les delanoïstes. «Dans cette configuration de Sainte-Alliance, la candidature de Dray au poste de premier secrétaire serait idéale», ironisait un député parisien.

Pas question non plus pour le maire de la capitale de ne pas briguer la tête du PS. «Il restera le premier signataire de la motion», précise Harlem Désir. Bertrand Delanoë qui s’est déclaré le 26 août candidat au poste de premier secrétaire «est en situation de rassembler autour d’un projet clair, il a l’autorité pour donner une voix forte et crédible à l’opposition». «Après La Rochelle, on a besoin de remettre le parti au travail», plaide le bras droit de Delanoë. Qui prévient : «Camarades, c’est bien de se rassembler, mais pas dans une synthèse artificielle ! Nous avons des différences sur la culture politique et la stratégie d’alliance.» Que Vincent Peillon souhaite à terme «déboucher sur un accord de gouvernement avec François Bayrou», comme il l’indiquait vendredi dans Libération, a donné du grain à moudre aux amis de Bertrand Delanoë. «Nous sommes pour le rassemblement de la gauche. Pas pour des alliances à géométrie variable et improvisées avec le Modem», réagissait l’un d’eux.

Stratégie.Pour les proches du maire, cet appel au rassemblement est le signe que la dynamique de Ségolène Royal ne prend pas. Et d’une stratégie un peu flottante. Ils assurent être, de leur côté, en «discussion avec le pôle écologique, des signataires des contributions de Martine Aubry, de Pierre Moscovici et en contact avec des grands élus» comme Gérard Collomb (Lyon) et Jean-Noël Guérini (Bouches-du-Rhône). D’où le refus de considérer l’offre de Julien Dray et de François Rebsamen. Chez ces derniers, on se réjouissait d’avoir attiré vers Ségolène Royal des proches de François Hollande. Les manœuvres continuent. Elles dureront jusqu’au 23 septembre, date du dépôt des motions.
Revenir en haut Aller en bas
 
les blocs se mettent en place
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: A la Une-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser