Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

 

 MOSCO OU PAS ?

Aller en bas 
AuteurMessage
JLH

JLH


Nombre de messages : 579
Localisation : BETHUNE
Date d'inscription : 02/06/2006

MOSCO OU PAS ? Empty
MessageSujet: MOSCO OU PAS ?   MOSCO OU PAS ? EmptySam 15 Nov - 13:10



MOSCO OU PAS ? H_4_ill_1118951_delanoe_814766



Ségolène Royal est officiellement candidate au poste de premier secrétaire du Parti socialiste. Au soir de la première journée du congrès de Reims, vendredi 14 novembre, elle a été chargée, par l'assemblée générale de sa motion, de présenter sa candidature devant les militants qui éliront le 20 novembre le successeur de François Hollande. Mme Royal, qui souhaite que Vincent Peillon devienne premier secrétaire délégué, ne surprend personne en formalisant ses ambitions, même si elle les avait "mises au Frigidaire" mi-septembre. Néanmoins, cette annonce n'est pas sans effet. D'entrée, elle place ses alliés éventuels au pied du mur en rendant caduque la solution de compromis avancée par ceux qui se proposaient d'élargir la majorité relative de la motion Royal (29,1 % des voix) à condition que la présidente de la région Poitou-Charentes ne se porte pas candidate.
En écartant une telle option qui avait la faveur de François Hollande, rallié à Bertrand Delanoë (dont la motion a obtenu 24,6 % des voix), Mme Royal signifie qu'elle sera bien candidate devant les militants. Même si, d'ici à la fin du congrès, aucune autre motion n'accepte de la rejoindre pour former une nouvelle majorité.
Cette décision a accentué les fortes pressions qui s'exercent sur la motion de Bertrand Delanoë, grand perdant de la première manche du congrès qui s'est jouée le 6 novembre avec le vote des militants. Les amis de Martine Aubry lui ont proposé de participer à une majorité alternative afin de mettre en échec Mme Royal en élargissant l'alliance à l'aile gauche, conduite par Benoît Hamon. Dans l'entourage de Mme Aubry, on met de côté la question du candidat pour faciliter la négociation d'un accord avec les motions Delanoë et Hamon avec lesquelles un groupe de travail a été mis en place. "Tout se passe bien; c'est nous qui avons la main", voulait ainsi croire le fabiusien Claude Bartolone.
Alors que le maire de Paris rumine toujours sa défaite, l'attelage qu'il conduit, soumis à des sollicitations contradictoires, est au bord de la rupture. Les jospiniens purs et durs, dont certains sont très proches du maire, et les ex-rocardiens ne partagent pas la même stratégie. Leur degré – variable – de détestation de Mme Royal les conduit à des conclusions différentes. Les ex-rocardiens trouvent "désastreux" la constitution d'un "front anti-Ségolène" et excluent un accord avec la gauche du PS représentée par M.Hamon. Un tel accord est envisagé, en revanche, par ceux qui, dans l'entourage du maire de Paris, sont les plus farouchement hostiles à Mme Royal. "Le problème est de savoir si, avec Benoît Hamon, nous pouvons trouver des formulations politiques communes. Si on ne sort pas de ce congrès avec une orientation majoritaire, ce sera terrible", affirmait ainsi le sénateur de Paris Jean-Pierre Caffet, proche de M. Delanoë.
Spleen "Ségolène Royal n'a accepté aucun de nos amendements à ses propositions, assurait Laurent Fary, porte-parole de M. Delanoë. Avec elle, c'est la fluctuation et l'adaptation permanentes et le PS devient un parti sans repères idéologiques." Pris dans la turbulence, le maire de Paris essaie tant bien que mal de préserver l'unité de sa motion et pose ses conditions. Pas d'accord avec Ségolène Royal. Un accord possible avec Martine Aubry et Benoît Hamon, mais un veto catégorique sur leurs candidatures. Pour desserrer l'étau, les proches du maire de Paris ont évoqué, vendredi après-midi, l'idée d'une candidature de Pierre Moscovici et relancé celle d'Harlem Désir.
Pendant que les conciliabules se succèdent en coulisses, le congrès socialiste se poursuit dans une atmosphère de relative apathie, voire de résignation. "Le congrès n'est pas le moment décisif; le moment ultime, c'est le vote des militants", a rappelé François Hollande, comme s'il avait déjà renoncé à voir une majorité se dégager. Dans un discours qui pourrait être son dernier en tant que premier secrétaire, M. Hollande a appelé les socialistes à ne pas s'inscrire dans le "tous pour" ou le "tous contre". M. Hollande a été applaudi par la salle, debout. Mais il flottait comme une sorte de spleen dans l'assistance.
Revenir en haut Aller en bas
 
MOSCO OU PAS ?
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: A la Une-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser