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 dialogue de sourds

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JLH

JLH


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Localisation : BETHUNE
Date d'inscription : 02/06/2006

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MessageSujet: dialogue de sourds   dialogue de sourds EmptyDim 16 Nov - 12:08

Échec des négociations et dialogue de sourds au PS


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Trois candidats pour un poste. Dans la nuit de samedi à dimanche, les ténors socialistes et leurs lieutenants se sont réunis dans une salle du Palais des congrès de Reims. Objectif : trouver un accord pour constituer la future majorité du parti. Le bilan ? Un échec sur toute la ligne. Ségolène Royal, qui brigue le poste de premier secrétaire, a quitté la table des négociations après avoir acté le refus des motions de Bertrand Delanoë, Benoît Hamon et Martine Aubry de prendre comme base de travail le texte proposé par son équipe. Quant à Benoît Hamon, Martine Aubry et Bertrand Delanoë, qui ont oeuvré cette semaine à la constitution d'un front anti-Royal, ils ne sont parvenus à aucun accord. Benoît Hamon est et restera candidat à la succession de François Hollande. Martine Aubry a déposé dimanche matin sa candidature au poste de Premier secrétaire. Quant à Bertrand Delanoë sa motion Delanoë ne présentera pas de candidat et ne donnera pas de consigne pour le vote militant qui doit se dérouler jeudi. lepoint.fr vous propose le récit complet de la nuit.

22 heures : La commission des résolutions promet d'être houleuse, les désaccords entre les différents clans du PS étant profonds. Pas tant sur le fond que sur la forme, pas tant sur les idées que sur la conception que chacun se fait du PS post-Hollande.

22 h 30 : Après une demi-heure de réunion, les premières informations filtrent. Sans surprise, Bertrand Delanoë, Martine Aubry et Benoît Hamon rejettent tout accord avec Ségolène Royal, candidate officielle à la succession de François Hollande depuis vendredi soir. Vincent Peillon réclame à ses "petits camardes" des autres motions de "l'honnêteté intellectuelle" . Sous-entendu : avouez que c'est la personnalité de Royal qui bloque un accord éventuel, et non pas ses propositions politiques. D'autant que sur la question des alliances avec le centre - Royal y est favorable contrairement à Delanoë, Hamon et Aubry - , l'ancienne candidate à la présidentielle a tenté de désamorcer la polémique dans l'après-midi de samedi en proposant que les militants soient consultés par référendum.

23 h 30 : Le débat préalable s'éternise. "La motion E, celle de Royal, résiste au constat de sa mise en minorité en niant les divergences", fait savoir un membre de la commission. David Assouline, proche de Ségolène Royal a une toute autre lecture des événements : "Nous avons exposé point par point les sujets qui fâchent en proposant aux autres motions d'amender notre texte. Mais ils n'étaient sensible à rien, ils sont arrivés en ayant pris la décision de faire échouer les discussions avec nous".

23 h 45 : Suite du feuilleton. François Hollande, premier secrétaire pour encore quelques jours, souhaite prendre acte, en faisant voter les membres de la commission, de l'impossibilité d'une majorité autour de la motion de Ségolène Royal. Refus de la présidente de la région Poitou-Charentes qui veut "aller au fond du débat, autour de ses propositions et des questions brûlantes", rapporte un de ses proches. Cette même source assure que Delanoë souhaite mettre un terme au débat sur les alliances. Et surtout, qu'il "refuse la proposition sur le référendum militant". "Idem pour Benoît (Hamon). Sego se bat, défend sa stratégie d'entre-deux tours à la présidentielle, et leur propose de lever tous les malentendus". Le débat se fait plus passionné. "Vincent (Peillon) et Rebs (François Rebsamen, tous deux soutiens de Royal) citent Mitterrand et Epinay dans le texte"...

00 h 15 : Suspension de séance à la demande de Ségolène Royal. Il semblerait que cette dernière souhaite "échapper à un vote de mise en minorité". Rumeur dans le hall d'entrée où sont massés les journalistes. "La motion E sort !, Ségolène arrive!". Tous se pressent au pied du grand escalier... Après une demi-heure d'attente, personne. Ah si ! François Lamy, bras droit de Martine Aubry apparaît. Mais c'est pour prendre une photo de l'impressionnant cercle de journalistes.

00 h 49 : "Bertrand Delanoë, Benoît Hamon et Martine Aubry sont partis s'enfermer avec deux lieutenants chacun". De fait, si ces trois-là ont des velléités d'alliance pour contrer Ségolène Royal, reste à régler la question du candidat. Benoît Hamon brigue la succession de François Hollande, Bertrand Delanoë souhaite présenter "quelqu'un de chez lui" - son nom circulait en début de soirée - et les proches de Martine Aubry la pousse à se présenter... On apprend également que la motion de Ségolène Royal a quitté la salle "pour protester contre la décision de ne pas prendre le texte de son équipe comme base de départ de la synthèse".

1 h 20 : L'attachée de presse de Ségolène Royal vient annoncer que cette dernière descendra d'ici un quart d'heure pour faire une déclaration. Et demande au service d'ordre de dégager un passage, direction la sortie. Les journalistes assis par terre en cercle au pied de l'escalator ou hissés sur des chaises, attendent.

1 h30 : Ségolène Royal et sa garde rapprochée, Manuel Valls, Vincent Peillon, Gérard Collomb, Najat Belkacem, arrivent en bloc. Elle annonce qu'elle s'en remet désormais au vote des militants, jeudi prochain. "La main tendue (par notre équipe, ndlr) n'a pas été saisi. Nous en prenons acte. J'en appelle à tous les militants du Parti socialiste, qui vont maintenant prendre leurs responsabilités jeudi prochain. Ils vont avoir à choisir quel Parti socialiste ils veulent, à choisir entre le retour aux méthodes d'un autre âge, celles à laquelle nous assistons, un nouveau Parti socialiste avec une nouvelle génération avec d'autres méthodes, avec d'autres façons de faire". La madone quitte la scène pour ce soir.

2 heures : Pierre Moscovici, signataire de la motion de Bertrand Delanoë dont le nom a été cité dans la journée pour représenter son équipe devant les militants jeudi prochain, se présente devant la presse. Pour... ne pas dire grand-chose. Il affirme que suite au départ de Royal, c'est désormais à sa motion de "rassembler". "A cette heure ci, nous cherchons une solution"....

2 heures 13 : François Rebsamen, bras droit de Ségolène Royal, vient annoncer que Benoît Hamon, Martine Aubry et Bertrand Delanoë sont ressortis de la salle sans avoir trouvé d'accord.

2 h 30 : Benoît Hamon fait son apparition. Pour faire, à son tour, un constat d'échec. "Il n'y a pas de rassemblement à ce stade, mais tout est toujours ouvert, si le temps qui reste est utilisé à cela". Le jeune représentant de la gauche du parti, fort de ses 19% recueillis auprès des militants, maintient sa candidature. "Je suis toujours candidat ce soir et je le serai demain pour incarner le changement".

2 h 45 : Sortie du clan de Martine Aubry. La maire de Lille est entourée d'Adeline Hazan, Jean-Paul Huchon, Arnaud Montebourg, Claude Bartolone. Tous - habituellement très bavards - ont manifestement reçu la consigne de ne pas s'exprimer. Certains affirment que les discussions vont se poursuivre dans la nuit, "par sms", "dans des hôtels". Confusion extrême. Martine Aubry est-elle candidate ? S'allie-t-elle à Benoît Hamon ? Le seul à lâcher une petite phrase est Arnaud Montebourg : "C'est extrêmement difficile à vivre, vous comprendrez que l'on préfère garder le silence". Tous s'échappent... Manuel Valls, soutien de Royal, plaisante dans le hall : "Après le front anti-Royal, voilà le front anti-Hamon".

3 h 00 : Il semble que les membres du club "anti Hamon" soient plus à chercher du côté des proches de Bertrand Delanoë. Le bras droit du maire de Paris, Harlem Désir, explique qu'"il semble que les motions C (Hamon), et D (Aubry) envisagent de présenter un candidat commun". Martine Aubry soutenant Benoît Hamon, une hypothèse maintes fois évoquée par des membres de l'équipe Hamon plus tard dans la nuit. Quid de la motion Delanoë, donc ? Harlem Désir indique implicitement qu'elle ne présenterait pas de candidat. "Il n'y a pas de raison de présenter un candidat s'il n'est pas porté par une majorité".

3 h 10 : François Hollande vient faire le constat d'une nuit pour rien, pire : d'un congrès pour rien : "On a cherché la majorité pendant deux jours, on l'a pas trouvé"....
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MessageSujet: Re: dialogue de sourds   dialogue de sourds EmptyDim 16 Nov - 13:52

CA ME GONFLE CES ELUS QUI SE BATTENT !

et AUBRY ??? elle N 'A PAS ASSEZ DE TRAVAIL AVEC sa mairie de LLLE et sa presidence de COMMUNAUTE URBAINE ?

Beurk !
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