Le Conseil national du Parti socialiste a entériné la date du congrès - du 7 au 9 novembre - destiné à choisir le successeur de François Hollande et à régler les questions d'alliances et de ligne politique. Le Conseil national du Parti socialiste a entériné la date du congrès - du 7 au 9 novembre - destiné à choisir le successeur de François Hollande et à régler les questions d'alliances et de ligne politique.
Le texte sur le calendrier du parti a été adopté par 181 voix pour, 1 contre et 11 abstentions, a précisé un porte-parole de la direction.
Les rivalités pour la direction du PS, alimentées par les sondages, ont repris de plus belle après la victoire de la gauche aux élections municipales et cantonales, mais restent feutrées.
Les possibles prétendants à la succession de François Hollande, qui a choisi de ne pas se représenter, étaient tous présents mardi soir lors du Conseil national : Ségolène Royal, Bertrand Delanoë, Martine Aubry, Julien Dray ou Pierre Moscovici.
Des proches de l'ex-candidate à la présidentielle avaient réclamé un congrès "avant l'été" mais Ségolène Royal avait finalement convenu qu'elle n'en ferait pas un casus belli.
Sorti renforcé de la bataille des municipales, François Hollande a bénéficié d'un texte signé par 45 secrétaires fédéraux appelant à un "débat serein" garantissant l'unité du parti.
Aussitôt, Vincent Peillon, proche de Ségolène Royal, a dénoncé un "texte de fraction", reprochant au Premier secrétaire de vouloir utiliser la victoire des socialistes à des fins personnelles.
Ségolène Royal, qui jouit d'une forte popularité auprès des sympathisants, a, la première, manifesté sa volonté de "servir à fond le PS", c'est à dire occuper le poste de Premier secrétaire avec en vue, sans doute, la présidentielle de 2012.
Réélu maire de Paris, Bertrand Delanoë doit d'abord se préoccuper de sa mairie avant de se lancer éventuellement à l'assaut du PS. Il peut compter sur le soutien de l'ancien Premier ministre Lionel Jospin.
Grâce à sa brillante réélection à Lille, Martine Aubry, qui bénéficie de son statut d'ancien ministre d'envergure, est également citée parmi les possibles prétendants. Enfin, les députés Julien Dray et Pierre Moscovici font pour l'instant figure d'outsiders.