la grande peur de ségolène Royal

La grande peur de Ségolène Royal




L'indignation de Ségolène Royal n'était qu'un investissement visant à démontrer qu'elle était et restait victime du PS.


Ségolène Royal a eu chaud, et peur. Très chaud et très peur. Elle a failli gagner : autant dire perdre. Voilà ce que c'est de trop bien ourdir des complots, au petit poil près. Le scénario était plutôt simple : l'emporter au vote des motions, puis devancer tout le monde au premier tour de désignation du premier secrétaire, enfin déjouer les reports arithmétiques, franchement défavorables, du deuxième tour, manière de montrer l'irrésistible dynamique de sa popularité, mais attention, pas trop, pas au point de gagner ! Il s'en est fallu de peu : 42 voix. C'était si peu qu'il a fallu gronder, protester, crier à la tricherie, menacer de procédures judiciaires, exiger que l'on revote : c'était bien le moins pour une candidate voulant convaincre ses électeurs et la terre entière de sa farouche volonté de gagner.

Mais Ségolène Royal connaît bien son parti. Elle se doutait bien qu'il s'en tiendrait au premier résultat, fût-il contesté. Son indignation n'était qu'un investissement visant à démontrer qu'elle était et restait victime du PS, ce parti de vieux et de tricheurs. Ramasser la mise, mais surtout pas la mouise que sera le poste ingrat et laborieux de premier secrétaire. Elle n'est pas faite pour ça : les structures l'ennuient, les conflits entre fédérations la fatiguent, les réunions l'assomment. Et puis la croit-on assez folle pour vouloir conduire un parti à qui l'on promet de se vautrer dans quelques mois aux européennes ?

Elle restera maître chez elle, dans sa petite entreprise, Désirs d'avenir, dont elle fera un PS bis à sa main. Elle jouera le contre-pouvoir à Martine Aubry autant qu'à Nicolas Sarkozy. Le magistère de la parole, c'est pas si mal : pouvoir discourir à son gré, et même, ça lui arrive, disjoncter comme une grande. Être présidentiable, en somme.

Et voilà Martine , la dame des 35 h est revenue et nous on reviens 10 ans en arrière avec les Jospin Fabius et Cie ...

Segolene a soif de pouvoir ? Ben oui comme Martine !

Certes on peut se moquer de SEGOLENE comme vous le faites ici mais elle a quand même fait bouger et remuer les esprits .

Car manque de bol pour le PS le peu d' écart de voix a permit de constater et de prouver que tous trichaient lors des élections internes ...chacun trichait a sa façon ....du secretaire de section qui influence le choix en souhaitant une homogenéite de vote, qui ne met pas d 'isoloir , qui ne fait pas émarger , qui surveille ce qui se dit....en sachant que les "rebelles" n 'auront plus leur carte... qui renvoie des chiffres falsifiés a la federation ..qui elle aussi en remet une couche... le fichier ROSAM pas a jour ...on se demande d'ailleurs ce que font les permanents...

Là ou les militants voyaient dans systeme "bon enfant " et "de camaraderie" et où on votait un peu à la bonne franquette n 'était qu 'un systeme de manipulation et GRACE à SEGOLENE et ce petit écart de voix maintenant nous savons que la démocratie n ' était que de façade ...

Mais pour moi le probleme c 'est de savoir que le contribuable donne au PS presque 24 millions d 'euros par an pour faire vivre un panier de crabes.

Alors pour nous les prolos qui ne sommes ni fonctionnaires , ni travailleurs dans les collectivités territoriales ... lieux de predilection du recrutement des militants socialistes ...

Nous les travailleurs du PRIVE qui avons subi la dame qui inventa les 35 h et les pertes d 'argent....avec en prime la flexibilité...qui modifia en pire le code du travail , qui obligea les femmes au retour du travail de nuit aboli en 1946.

Alors oui pour nous Martine ou Ségo c 'est un recul, c 'est le retour aux décisions contre productives pour les travailleurs comme le travail a temps partiel dont Martine s 'était faite la grande initiatrice...

C 'est le retour de Lebranchu et de Guigou qui defendaient plus les criminels que les victimes , c 'est le retour aux dossiers mis au placard comme l 'equivalance entre taux cotisations de retraite entre la fonction publique et les travailleurs du privé .

Le PS n 'est donc pas un parti capable de defendre l 'ensemble des travailleurs , c 'est un parti d ' élus qui tient des mairies , des collectivités locales , des structures departementales etc...et qui ne recrutent leurs adherents que là où ils gouvernent.

Mais dit on militant ou adherent ?

Le PS est il un parti de masse ou de gens triés sur le volet ?

Le PS est il un parti qui selectionne par l 'argent vu le prix des cotisations ?