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 Le fait du Prince

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JLH

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MessageSujet: Le fait du Prince   Le fait du Prince EmptyVen 30 Jan - 22:01

La mutation du préfet de la Manche, Jean-Charbonniaud, annoncée mercredi, puis celle du directeur de la police, Philippe Bourgade, qui l'a lui-même annoncé jeudi, suscitent à gauche comme à droite des réactions d'indignation. D'aucuns font le lien avec la manifestation organisée le 12 janvier à Saint-Lô, lors de la venue de Nicolas Sarkozy, et jugent la «sanction injuste».



Ce jour-là, le président de la République avait été accueilli par 2000 à 4000 manifestants (selon la police ou les organisateurs), tenus à bonne distance par des CRS. Des « Sarkozy démission ! » et des sifflets avaient fusé. Des heurts s'étaient produits en marge de la visite du chef de l'Etat entre manifestants et forces de l'ordre. L'entourage de Nicolas Sarkozy n'avait pas caché son irritation au sujet du dispositif de sécurité mis en place par le préfet.
Le «fait du prince» pour Phlippe Gosselin (UMP)

«C'est tout à fait injuste, cela donne le sentiment du fait du prince», a réagi le député UMP de la Manche, Philippe Gosselin, interrogé par France Info. Au côté de Nicolas Sarkozy le 12 janvier, il estime ne pas avoir vu la même chose. «Il n'y a pas eu d'incident majeur», affirme l'élu qui précise : le chef de l'Etat «était très énervé d'entendre les manifestants le siffler. Il y a eu plus de monde qu'il n'en attendait à la manifestation, je crois.» Scandalisé, le président UMP du conseil général de la Manche, Jean-François Legrand, «trouve parfaitement lamentable qu'on puisse utiliser un représentant de l'Etat comme si on utilisait un kleenex».
Le précédent Clavier, selon Bayrou

Ancien chef de cabinet de Dominique de Villepin, Jean Charbonniaud a été nommé mercredi en Conseil des ministres préfet hors cadre pour siéger comme membre du Conseil supérieur de l'administration territoriale de l'Etat. «Sa mise hors cadre et sa mutation sanctionnent une fois de plus de manière arbitraire un haut fonctionnaire qui a déplu parce qu'il n'a pas pu empêcher une manifestation républicaine», a jugé François Bayrou. «C'est exactement la même démarche que lorsqu'on a mis à la porte Dominique Rossi, le responsable de la sécurité en Corse, simplement parce qu'il y avait eu une manifestation chez Christian Clavier», acteur proche du chef de l'Etat, a ajouté le patron du MoDem.

A gauche, le PS dénonce «ces deux décisions autoritaires et capricieuses» qui ont «vocation à exercer une pression très forte sur les hauts fonctionnaires». Le parti socialiste exprime «son inquiétude répétée et grandissante devant la dérive des pratiques» du chef de l'Etat. Plus sévère, Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts, a reproché à Nicolas Sarkozy d'avoir fait «limoger le responsable de la sécurité publique de la Manche pour ne pas l'avoir assez protégé de l'expression du peuple».

Rien d'anormal, selon un conseiller de Sarkozy
«Il y a eu (...) à la fois des manifestants qui ont approché très près du président et des réactions très fortes à l'égard de quelques syndicalistes dans l'autre sens», a voulu justifier vendredi Raymond Soubie, conseiller social du chef de l'Etat. Dans ces conditions, cette mutation «ne paraît pas anormale». Un avis partagé par Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP : «Il faut s'habituer dans ce pays à ce que les gens qui rendent des comptes ne soient pas nécessairement uniquement les gens qui sont au plus bas niveau de l'échelle», a-t-il commenté. Dans un premier temps, l'Elysée avait démenti tout lien entre le départ du préfet et les manifestations du 12 janvier.
Le soutien du syndicat des commissaires
Le directeur de la police de la Manche a, lui, reçu le soutien du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN), majoritaire. «Nous attendons qu'on nous démontre la faute.» Pour Sylvie Feucher, secrétaire général du SCPN, «soit on va au contact de la foule et on accepte les risques, soit on va dans une salle complètement fermée. Mais c'est un peu difficile d'avoir un risque zéro en matière de maintien de l'ordre».
Jeudi, Philippe Bourgade avait annoncé : «Mon directeur central m'a appelé hier soir (Ndlr : mercredi soir) pour me dire qu'il fallait que je sois remplacé, que je choisisse une autre affectation.» , Ne sachant pas encore où il va postuler, il avait précisé : «Qu'est-ce qui s'est passé de grave ? Pas grand-chose, si ce n'est que le président a entendu les manifestants le siffler. Il aurait fallu plus d'effectifs pour les maintenir plus loin» du président, alors que les manifestants considéraient déjà les effectifs des forces de l'ordre comme de la «provocation». «Je n'ai pas à rougir de ce qui s'est passé», a conclu le policier âgé de 59 ans arrivé en septembre 2007 à Saint Lô
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