La 9ème circonscription du Pas-de-Calais reste à Droite. Notre déception est profonde mais nous avons la fierté d’avoir mené, de toutes nos forces, ce combat difficile de reconquête à Gauche.
Déception pour tous ces hommes et ces femmes de Gauche qui ont apporté massivement leurs soutiens et leurs voix à notre candidat ;
Déception pour tous ces militant(e)s qui ont mis pleinement leur cœur à défendre nos valeurs et notre vision d’une société plus juste et plus solidaire ;
Déception enfin pour toute cette jeunesse militante socialiste qui s’engageait pour la première fois dans une campagne politique en y apportant la passion et la fougue de leurs 20 ans.
Malgré cette déception, la fierté est là…
Fierté d’avoir mené une campagne digne attaquant les idées et les projets d’un candidat de Droite pour qui la compassion n’est plus d’actualité et qui à tenté jusqu’au bout de faire oublier qu’il était le leader UMP de notre département;
Fierté d’avoir su mobiliser et rassembler en trois semaine de campagne, l’ensemble des socialistes de cette circonscription et d’avoir fait progresser au premier tour notre score de 2002 et des présidentielles en obtenant plus de 31% des voix, cela malgré la vague bleue annoncée ;
Fierté de l’avoir emporté sur l’ensemble du béthunois et le canton de Norrent-Fontes et d’avoir une nouvelle fois conforté largement Béthune à Gauche malgré le faible score de Verquigneul
Déception, fierté mais aussi colère…
Colère car une fois de plus, dans cette circonscription de Gauche, un homme de Droite gagne uniquement par la diabolisation de son adversaire. Toute sa campagne ne fut qu’attaques personnelles, rumeurs et procès d’intentions. Pour gagner, il fallait abattre un homme plutôt que défendre un projet politique ;
Colère car des hommes soit disant de Gauche on prêté main-forte à la Droite, uniquement motivés par la rancune et la haine personnelle ;
Colère enfin, car d’autres, authentiquement de Gauche, se sont une nouvelles fois laissés abuser par ces méthodes plus proches de celles de la Droite extrême que des valeurs républicaines auxquelles nous croyons et pour lesquelles nous nous battons.
Il est urgent d’en finir avec ses pratiques malsaines pour le débat politique. Il est temps d’arrêter de se draper dans la virginité politique pour jeter l’opprobre sur un homme dont le seul tort fut un jour de tout tenter pour sauver une entreprise locale et dont jamais on ne mis en doute l’intégrité et la probité.
Alors que chacun prenne aujourd’hui ses responsabilités ! Tous ceux qui en appellent à un vrai débat, à une confrontation de projets, à un renouveau de l’engagement politique le fassent, mais dans la tolérance et le respect de chacun.
Jacques Mellick
Président d’A gauche en Europe62
Accueil 
