Le président des radicaux de gauche, Jean-Michel Baylet, qui a voté en faveur de la réforme institutionnelle, n'a pas apprécié les critiques des socialistes et la demande de « clarification » de François Hollande. « Les socialistes donnent de grandes leçons, mais quand je regarde le gouvernement de Sarkozy, il y a pas mal de socialistes et aucun radical », a-t-il déclaré hier au « Parisien », réaffirmant l'appartenance de son parti à l'opposition. Et de poursuivre : « Certes, nous sommes un parti minoritaire, comme d'autres à gauche, mais indispensable pour remporter la victoire. Le PS a depuis toujours deux rêves : le premier est de laminer ses alliés, il y est en partie parvenu ; le second, c'est d'arriver à faire 50 % tout seul, il en est loin ! Nous sommes des alliés fidèles et loyaux. Mais cela ne veut pas dire que nous sommes des esclaves ». Il « entend » que l'accord déjà conclu entre son parti et le PS pour les sénatoriales de septembre « soit respecté ». Pour les européennes de 2009, il n'est, dit-il, « pas question » de faire liste commune avec les radicaux valoisiens de Jean-Louis Borloo. Le PRG ne veut « pas renier » son alliance avec le PS, à condition que le contenu de l'accord « soit acceptable ».