Les petites phrases du congrès du PSJour après jour, les déclarations marquantes sur le congrès de Reims.
MARDI 18 NOVEMBRE
Ségolène Royal : "J'ai un contact particulier avec le peuple. Cela fait ma force et intrigue certains." (
Le Monde)
Delphine Batho : "La coalition autour d´Aubry n´est que dans des stratégies d´empêchement et n´a pas de propositions". (Forum de nouvelobs.com)
Jack Lang : Les partisans de Ségolène Royal ne sont pas tous "de la première heure et elle-même n'est pas née l'été dernier" (Déclaration sur RTL)
LUNDI 17 NOVEMBRE
Vincent Peillon : "Il faut absolument que nous soyons dès le premier tour élus de telle sorte que nous puissions dès le lendemain rassembler" et "donner au parti la possibilité de cesser de faire ricaner la droite" (Déclaration sur France 2)
Benoît Hamon, à propos de l'appel de Bertrand Delanoë à voter Martine Aubry : "la vieille logique du règlement de comptes prend le pas sur le renouvellement" (déclaration à la presse)
François Bayrou (président du MoDem) : le PS dit : "Je choisis que le pouvoir actuel de Nicolas Sarkozy reste en fonction pendant dix ans" (Déclaration lors du Grand Jury RTL-
Le Figaro-LCI)
DIMANCHE 16 NOVEMBRELes partisans de Martine Aubry "prennent la responsabilité historique de livrer le Parti à Ségolène Royal, dont ils se comportent comme des alliés objectifs" (L'entourage de Bertrand Delanoë)
SAMEDI 15 NOVEMBRE
Pierre Moscovici: "Je défends avec loyauté depuis l'origine la motion A (Delanoë) qui doit impérativement rester unie" (Déclaration à la tribune)
Yves Durand (député du Nord): "Si ce n'est pas Martine Aubry, c'est Ségolène Royal" qui deviendra première secrétaire, "donc, chacun doit prendre ses responsabilités, notamment Bertrand Delanoë". (déclaration à la presse)
VENDREDI 14 NOVEMBRE
Bertrand Delanoë : "Je suis le seul à n'exprimer aucune revendication de pouvoir, rien pour ma personne, tout pour mon parti, le rassemblement et les Français"François Bayrou : "Moi, je ne veux pas être instrumentalisé dans le Congrès du PS"
JEUDI 13 NOVEMBRE
Vincent Peillon : "On ne fait rien, on bidouille"
MERCREDI 12 NOVEMBRE
François Fillon : "Il faut que le PS choisisse une ligne politique, qu'il s'y tienne, et que puisse s'engager un débat dans le pays, qu'on puisse avoir face à nous un vrai leader au lieu de cinq ou six interlocuteurs à la fois".
DIMANCHE 9 NOVEMBRE
Lionel Jospin : "Loin d'avoir 'lâché' Bertrand Delanoë, je le soutiens pleinement. J'ai participé à sa campagne de la façon convenue entre lui et moi et j'ai toujours été en accord avec le sens qu'il donnait à son engagement dans ce congrès". "Quant à ceux qui croient finie la belle légende de la bande du XVIIIe, qu'ils sachent que notre prochain dîner est prévu chez Bertrand".
VENDREDI 7 NOVEMBRE
Bertrand Delanoë : "Le PS doit être un vrai parti de militants (…) Cela exclut toute perspective d'alliance avec un parti qui ne s'assumerait pas clairement de gauche."
JEUDI 6 NOVEMBREHarlem Désir: "C'est comme si un candidat proposait de rembourser leurs impôts aux électeurs qui votent pour lui". (Réponse à Ségolène Royal qui promettait de "rembourser" les cotisations des militants les plus modestes.)
MERCREDI 5 NOVEMBRE
Jean-Marc Ayrault : "Si aucune motion n'arrive en tête, si tout le monde arrive dans un mouchoir de poche, ce sera la combinazione, la magouille au Congrès".
LUNDI 3 NOVEMBRE
Bertrand Delanoë : "Je ne participerai jamais à des combinaisons sur le dos des militants. Ceux-ci doivent être respectés, ce qui n'a pas toujours été le cas par le passé. Là aussi, il faut que les choses changent" Benoît Hamon : "Pour relever l'épreuve de la crise sociale et politique qui s'annonce et pour engranger les conquêtes, il faut maintenant convaincre nos concitoyens. Il faut incarner une gauche vivante et décomplexée".