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 La charge de Bertrand Delanoë contre Royal

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JLH

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MessageSujet: La charge de Bertrand Delanoë contre Royal   La charge de Bertrand Delanoë contre Royal EmptySam 15 Nov - 17:47




La charge de Bertrand Delanoë contre Ségolène Royal




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«Assumons nos différences ! Il faut dire qui nous sommes. Un parti de militants qui pensent, qui débattent et qui décident quoiqu'il arrive. Un parti de militants actifs», a lancé le maire de Paris.

«Assumons nos différences !», tranche un maire de Paris très remonté, qui plaide pour un PS doté de «militants actifs qui pensent et débattent», et fustige toute alliance avec le «centre-droit», comme l'envisage sans complexe la présidente de Poitou-Charentes.

La charge de Bertrand Delanoë contre Royal Coeur-
Il est monté à la tribune sous de timides applaudissements. Presque par politesse. Il en est redescendu sous les clameurs d'une salle chauffée à blanc. Un ring plus qu'une tribune. L'intervention de Bertrand Delanoë samedi midi devant les délégués socialistes sentait la colère. L'envie d'en découdre. «J'ai lu que je serai le grand perdant du congrès. Je vais vous dire : ça m'est égal ! Je ne veux pas que Nicolas Sarkozy ou François Bayrou en soient les vainqueurs !», tonne le maire de Paris. Dans les couloirs du Parc des expositions de Reims, il aurait pu rajouter le nom de Ségolène Royal parmi les gagnants non désirés.
Le ton grave, corps raide et visage fermé, Bertrand Delanoë a listé tout ce qui le différencie de la présidente de Poitou-Charentes. Derrière chaque argument pour expliquer sa conception du Parti socialiste apparaît en filigrane une critique en règle des idées de l'ex-candidate à la présidentielle. Le PS ? «Assumons nos différences ! Il faut dire qui nous sommes. Un parti de militants qui pensent, qui débattent et qui décident quoiqu'il arrive. Un parti de militants actifs», assure-t-il, là où Ségolène Royal prône les fameux adhérents à 20 euros qui désertent les sections et ne se manifestent qu'aux scrutins internes. «Un parti de supporters», raillent ses adversaires.

«Coups de pied aux fesses» aux socialistes


Les alliances avec le MoDem ? Bertrand Delanoë préfère le terme de «centre-droit», comme pour mieux marginaliser sa concurrente. «C'est déjà tellement difficile de mettre en œuvre le projet de la gauche avec des forces de gauche… Si vous rajoutez un bout de la droite, ça ne peut pas marcher !» Royal, qui avait envisagé en cas d'accession à l'Elysée de nommer François Bayrou à Matignon, appréciera. Des membres de la motion Delanoë ont pourtant réalisé ce type d'alliances avec les centristes au niveau local… Le maire de Paris avoue «les comprendre». «Mais je ne les approuve pas», prévient-il fermement.
Calinothérapie et boîte à claques, y compris avec ses propres amis : le maire de Paris ne s'interdit rien car, selon lui, «il en va de la survie de notre identité». Il balaie également d'un revers de main les propos choc de Royal selon lesquels «la social-démocratie serait périmée». Il souhaite au contraire mener un travail solide avec les autres forces social-démocrates européennes en vue du prochain renouvellement du Parlement de Strasbourg en juin 2009.
«La droite et la gauche, ce n'est pas la même chose. Ce ne sera jamais la même chose !», prévient encore celui qui avoue quelques «regrets». Regrets que «ceux qui ont l'essentiel en commun» n'aient pas eu «le courage de se rassembler». Sûr de sa victoire avant le vote des militants, Bertrand Delanoë a jusqu'au bout espéré un ralliement de Martine Aubry. Impossible alliance. «Il la déteste, il ne peut pas sentir Martine Aubry», confie au Figaro.fr un grand élu signataire de la motion D, celle de la maire de Lille. Le maire de Paris espère malgré tout que «la raison l'emportera» lors de ce Congrès… et invite les socialistes à se «donner des coups de pieds au fesses» pour réussir l'improbable : se rassembler.
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