JLH
Nombre de messages : 579 Localisation : BETHUNE Date d'inscription : 02/06/2006
| Sujet: Chacun chez soi, chacun pour soi ... Lun 17 Nov - 13:28 | |
| Chacun chez soi, chacun pour soi… par Eric DUSSART, envoyé spécial à Reims - Des mots cinglants, des sourires crispés, des mâchoires serrées… Dans les restes démontés d'une installation somptueuse, les leaders, les délégués et les militants se sont quittés sur une ambiance d'unité dévastée. Chacun pour soi. Chacun chez soi. Même ceux qui remontaient vers le nord sont repartis dans leurs certitudes, dans leurs motions, chacun dans des directions qui décidément ne se rencontreront pas de sitôt. Extraits de réactions, sur le vif… Daniel Percheron, président du conseil régional et proche de Martine Aubry, dont il a cosigné la motion, avait appelé depuis bien longtemps au rapprochement avec Bertrand Delanoë et Benoît Hamon. En vain « Eh bien maintenant, il faut espérer que la médiatisation de l'ambiance de ce congrès ne fasse pas oublier la qualité globale des débats. Il faut que les militants acceptent ce qui s'est passé ce week-end. D'ici jeudi, c'est à nous de les convaincre de participer au vote de jeudi, et dans ce contexte de convictions célébrées mais malmenées, je vous jure que c'est une aventure !... Pour nous, dans le Pas-de-Calais, il demeure un handicap que les Parisiens ne comprennent décidément pas et qu'ils continuent de nous imposer, c'est l'horaire de ce vote. Pour nos vieux militants, être obligé de se déplacer après dix-huit heures, c'est bien trop tard » Derrière lui, Patrick Roy, le maire de Denain également proche de Martine Aubry, a même des mots plus inquiétants : « Nous sommes sûrement dans un moment historique pour le parti. Je le dis tout net : si Ségolène Royal en prend la direction, c'est la fin. Dans ce cas-là, je vous annonce des démissions, des désertions en rase campagne » Patrick Roy répète que Martine Aubry voulait un accord à trois, « pas un accord à deux plus un, ce n'était pas la même chose ». Le partenaire supplémentaire, qui n'est pas venu, c'est sans doute Bertrand Delanoë. Le résultat du vote de jeudi prochain tient donc peut-être dans les décisions que prendront les soutiens du maire de paris. Parmi eux, Brigitte et Pierre Douai, militants socialistes de toujours (ou presque : lui était déjà délégué au congrès d'Epinay ) et jusqu'ici indéfectiblement attachés à Pierre Mauroy. Mais cette fois-ci, ils n'ont pas suivi l'ancien Premier ministre, et ils ne le regrettent pas. Ce qu'ils regrettent, c'est l'entêtement de la maire de Lille : « Puisqu'il n'y avait pas d'accord avec la motion arrivée en tête, il semblait naturel que cet accord se fasse autour de la motion arrivée en deuxième position. Mais cela ne s'est pas fait. Il faut être clair : tout cela n'est lié qu'à un problème de personnes. Il fallait avoir l'humilité de s'effacer et Martine Aubry ne l'a pas eu, alors que Bertrand Delanoë avait les qualités, la légitimité, l'élan pour s'imposer. Si elle avait eu ce geste militant avant le congrès, il se serait dégagé une majorité triomphante et nous serions aujourd'hui dans une situation quasi-idéale pour combattre la politique dévastatrice de la droite. » Que vont-ils faire, alors ? « Franchement, je n'en sais rien. Je sais qu'il existe une forte tentation d'abstention au sein de la motion A. Il nous reste quatre jours pour nous décider. Chacun fera comme il le sent, en conscience. » Voilà, c'est clair : même si les amis de Bertrand Delanoë assurent qu'ils veulent « continuer à faire vivre la motion, parce qu'elle est centrale », ils n'auront pas une attitude intégralement commune jeudi. Et ce sont bien eux qui ont le résultat du vote entre les mains Du côté de Benoît Hamon, Thierry Tassez, le maire de Verquin, près de Béthune, dit qu'« il y a sans doute quelque chose de nouveau que nous n'avions pas venu venir : une ambiance faite de petits drapeaux, une autre façon de faire. Mais franchement, j'ai du mal à suivre ce que Ségolène Royal a dit à la tribune. On va vers une orientation à l'Américaine – les démocrates et les républicains. C'est peut-être l'avenir » Mais on sent bien qu'il ne s'y reconnaît pas « D'ici jeudi, il faut encore parler aux militants, leur expliquer, et prévenir l'éventualité d'un deuxième tour vendredi » Reste l'élu un peu isolé, le seul soutien affiché à Reims de Ségolène Royal, dans notre région, Albert Facon : « Je suis parti de Reims écoeuré. Je pense ce soir que le seul qui peut vraiment être satisfait, c'est Nicolas Sarkozy. Je me demande même parfois si certains socialistes ne sont pas plus opposés à Ségolène Royal qu'à lui. Je les entends parler de parité, de politique de gauche, mais quand je vois comment ils vivent, y compris dans cette région, je me marre Pour ma part, j'irai jusqu'au bout. La fracture est telle que nous n'avons plus le choix » | |
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PACA
Nombre de messages : 176 Localisation : LOCON Date d'inscription : 11/11/2007
| Sujet: Re: Chacun chez soi, chacun pour soi ... Lun 17 Nov - 14:25 | |
| "Pour nous, dans le Pas-de-Calais, il demeure un handicap que les Parisiens ne comprennent décidément pas et qu'ils continuent de nous imposer, c'est l'horaire de ce vote. Pour nos vieux militants, être obligé de se déplacer après dix-huit heures, c'est bien trop tard »"
C 'est encore du n 'importe quoi !
Ce sont tous de gateux séniles et impotents les socialistes du nord-pas de calais ?
Peut être bien a l 'image de leurs gourous ? | |
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