Royal dénonce des "attaques inutiles"
"Ce qui est important c'est le débat d'idées. Je crois que l'agressivité à l'égard des personnes est totalement inutile", a déclaré l'ancienne candidate PS à la présidentielle. Dans son livre, "De l'audace", le maire de Paris, dénonce notamment les "effets d'annonce" de la candidate.
Répondant aux réflexions sur la démocratie participative dans le livre "De l'audace!" de Bertrand Delanoë, Ségolène Royal a estimé, jeudi 22 mai, être la cible d'"attaques inutiles" de la part du maire PS.
"Ce qui est important c'est le débat d'idées. Je crois que l'agressivité à l'égard des personnes est totalement inutile", a affirmé Ségolène Royal sur LCI, alors qu’elle était interrogée sur ces critiques.
"Vous n'entendrez jamais dans ma bouche la moindre agressivité à l'égard des personnes ni à l'égard de Bertrand Delanoë", a-t-elle assuré, ajoutant : "Ces attaques que j'ai déjà entendues dans le livre de Lionel Jospin sont totalement inutiles; en revanche je lirai bien sûr attentivement ce livre".
"Pas de combat de chefs""Aujourd'hui les militants ne veulent pas de combat de chefs", a poursuivi Ségolène Royal. "Avec moi il n'y aura pas de combat de chefs, il y aura un débat d'idées sérieux, approfondi" et "ensuite ils choisiront leur premier secrétaire".
En réponse à ceux qui jugent prématurée sa candidature à la direction du PS, elle a affirmé : "La politique, c'est un engagement, ce n'est pas se cacher ou se protéger". Il faut "avoir le courage à la fois d'assumer ce qui a été fait, ce qui a été dit, de regarder aussi ses erreurs et de les réparer" et ensuite de "choisir une ligne politique claire".
"Effets d'annonce"Dans son livre, le maire de Paris affirme notamment qu'il n'était "pas enthousiaste de ses effets d’annonce, même s’il y avait parfois de bonnes intuitions" lors de la présidentielle.
"Certes, la victoire n’était pas impossible. Mais il eût fallu, entre les deux tours, des initiatives de Ségolène extrêmement audacieuses pour inverser la tendance. D’ailleurs elle l’a senti, puisqu’elle a été très offensive dans ses rapports avec le centre. J’ai approuvé son débat public avec Bayrou. Sur le fond, c’était de bonne qualité. En revanche, ses balancements entre lui et Strauss-Kahn pour le poste de Premier ministre ne m’ont pas semblé de nature à renforcer sa crédibilité.", ajoute Betrand Delanoë dans son ouvrage.