Moscovici délaisse Collomb et Royal pour rejoindre Delanoë
POLITIQUE - Il a finalement choisi. Pierre Moscovici, très courtisé ces derniers jours par Ségolène Royal et Bertrand Delanoë, qui souhaitaient l'attirer sur leurs motions respectives, s'est finalement rangé cet après-midi aux côtés du maire de Paris. Imitant en cela de nombreux strauss-khaniens, qui se répartissent très majoritairement entre Delanoë et Aubry, dans une sorte de tout-sauf-Ségolène. La perte de Mosco est une mauvaise nouvelle pour cette dernière. Et aussi pour Gérard Collomb, qui avait construit au départ sa stratégie nationale sur une alliance avec Moscovici, attirant au passage de nombreux strauss-khaniens du Rhône. Il espérait élargir ensuite cette alliance pour se trouver dans le pôle majoritaire. Cette perspective s'éloigne, et le maire de Lyon, s'il a pris la tête de la motion de Ségolène Royal, pourrait se retrouver très seul, chez lui, sur cette position.